Un bilan désastreux
La guerre au
Liban a occulté, un temps, les autres crises que traverse la région du Proche
et Moyen Orient. A la faveur d’une trêve fragile, le monde redécouvre l’étendue
des risques… et des dégâts.
Alors que l’Irak est à feu et à sang, que les talibans reviennent en force en Afghanistan, une nouvelle offensive américaine ne ferait qu’ajouter le chaos au chaos.
Car, à
l’heure du bilan, il est difficile d’être nuancé : la politique de Bush et
Blair se solde par des échecs sanglants. Les espoirs d’amélioration
s’amenuisent de mois en mois.
Après la mort du Jordanien Al-Zarkaoui, chef de la branche irakienne d'Al-Qaida, le 7 juin dernier, les amis de Bush espéraient qu'une accalmie permettrait un début de retrait des troupes avant les élections législatives. Il n’y a pas d’apaisement à l’horizon. Et l’opinion américaine s’inquiète. C’est peut-être de là que viendra la solution : des candidats contestent ouvertement le bien fondé de la diplomatie de Bush. Leurs résultats aux élections auront une influence décisive sur la suite des événements.